Tu n’as pas à t’excuser de quoi que soit et rassures toi, on peut tout piloter avec les gpio d’un pi, mais pas n’importe comment.tartiff01 a écrit :Merci pour tes réponses spoure.je regarderai tout ça dès que possible.
Par contre Bud Spencer excuse moi d avoir cru que on pouvait faire quelque chose avec les gpio, pourtant la première chose que on apprend c est à éclairer des led avec et pour moi, un optocoupleur était très proche d une led. De plus on voit des multitudes de montage avec une carte relais made in chinois directement sur les gpio... En ce qui concerne ma parano, je viens du monde de l Arduino et j ai du abandonner un gros projet de régulation de chaudière à bois à cause du manque de fiabilité de la carte relais.
On utilise tous des led sur les sorties, moi le premier. En effet quoi de plus simple et de plus pratique pour visualiser instantanément l’état d’une sortie ? On parlait de pédagogie et effectivement dans ce cas précis, une led et une simple résistance constitue le montage électronique le plus basic interfaçable derrière un µc. Ça ne valide pas pour autant la méthode pour une mise en production (aussi hobbiste soit elle) et encore bien moins si on utilise le mot ‘fiabilité’ dans son cahier des charges.
Derrière ça, il y a la réalité. Il faut savoir qu’une simple led consomme à elle seule près d’ 1/3 de ce que l’µc du pi peut raisonnablement supporter en courant pour l’ensemble de ses GPIO. Et quand je dis ‘peut fournir’, ce n’est envisageable que très ponctuellement et sous réserve que l’µc ne soit pas déjà surchauffé par des traitements gourmands. Quand il est écrit dans un datasheet qu’ Imax d’une i/o en sortie est de 10 ou 15 mA, ca ne veut pas dire que c’est ce que l’on peut tirer dessus. Cela indique uniquement ce que l’on ne doit pas dépasser en condition extrême sous risque de ruiner le composant ET c’est sous réserve que cela n’engendre pas d’échauffement qui vont au-delà de ce peu dissiper le composant (peut être une des causes de ton échec avec l’arduino ? …). En plus de tirer sur l’uc, cela tire aussi sur l’étage de régulation qui l’alimente et qui n’est absolument pas fait pour ça. Il faut donc partir du principe que chaque mA que tu tires sur les I/O augmente de façon conséquente la température des composants qui sont déjà les plus sollicités de tout ce que l’on peut trouver sur un PI (même s’il ni a pas grand-chose dessus …). C’est pas plus compliqué que ca.
Bien sur, sauf que :tartiff01 a écrit :De plus on voit des multitudes de montage avec une carte relais made in chinois directement sur les gpio.
Et ce n’est pas pour rien. C’est tout simplement parce que les anodes des optos ne sont pas alimenté par le 3.3v des sorties mais par le 5v général (ou une alimentation externe). Tout ça simplement par soucis d’economie et de vulgarisation de ces cartes. La bonne pratique pour les utiliser n’est d’ailleur pas de les brancher directement derrière les sorties du pi (ou de l’arduino) même si tout le monde le fait. La bonne methode c’est d’intercaler un switch *) entre le pi et la carte relais. D’une part cela garanti une conso minimum sur la sortie quoi qu’il arrive et cela permet au relais de coller quand la sortie est à l’état haut (et non pas l’inverse …).tartiff01 a écrit :L'autre point noir de ces cartes c'est que l on est obligé de branché sur les contacts Normalement Fermé des Relais car elles inversent les commandes.
(*) un simple npn monté en émetteur commun avec sa résistance de base correctement calculée. Sinon même si c'est un peu surdimensionné et pas forcement prérequis pour le Pi, un bridge darlington genre uln2803 peut parfaitement faire l'affaire pour une carte 8 relais.