BenPi a écrit :1. Une petite question par curiosité : comment sait-on dans quel sens lire les couleurs d'une résistance ? Je n'ai pas réussi à trouver de réponse claire à ce sujet (m'enfin, mon multimètre pourra m'aider au cas où)
Le premier anneau est celui qui est le plus proche d'un bord.
BenPi a écrit :2. Deuxième question :p Quand on parle de tolérance sur une résistance, il ne s'agit que de la précision de cette dernière (en d'autre terme, aucun avantage à utilisé 10% de tolérance si l'on a également des résistances à 1%)
La tolérance de la résistance est liée , en partie, à sa technologie et aux contrôles de production. Si tu prends 1000 résistances données pour 1 k Ohm et que tu les mesures, tu vas obtenir une répartition gaussienne des valeurs mais, normalement, ces valeurs doivent se trouver entre 900 Ohm et 1.1 k Ohm.
Plus la tolérance est serrée, plus les résistances sont chères car il y a des opérations de tri en fin de chaîne de production. Pour les montages classiques, hormis les temporisations, les filtres RC ou les mesures, il n'y a donc aucun intérêt à utiliser des résistances à 1%.
BenPi a écrit :3. Par ailleurs, j'ai fait quelques recherches sur la loi d'ohm et pense avoir compris.
U = R x I
Dans un circuit, on connait la tension en fonction de notre source d'alimentation
Cependant, quelque soit la source d'alimentation, il est nécessaire de maîtriser l'intensité (la résistance nous permet cela).
En d'autres termes, un court-circuit ne présente (quasiment) aucune résistance et donc affichera une intensité énorme (provoquant le plus souvent la fonte d'un composant).
En cas de court-circuit, le courant est, sauf exception, limité par la résistance interne du générateur et peut donc être très élevé. C'est pour cela que l'on place un fusible, pour limiter les dégats et les risques d'incendie, explosion (avec certains accus). L'expérience montre qu'un fusible à 1 € ets souvent bien protégé par un montage électronique à 100€ qui se suicide avant le fusible (attention, c'est de l'humour).
BenPi a écrit :4. Maintenant, si mon Raspberry me fournit 3,3 V. j'ai donc le circuit suivant (pas trouver mieux pour dessiner)
(+3,3v) --------- LED 1,8v ------- R ------ (-)
R est donc traversé par un courant de 3,3 - 1,8 = 1,5 v
Et ma LED n'acceptant qu'une faible intensité de 1 mA approx, j'obtiens donc le calcul pour R :
R = U / I = 1,5 / 0.001 = 1,5 kΩ
ATTENTION aux unités, un courant se mesure en Ampère, pas en Volt.
BenPi a écrit :Ainsi :
- La tension est équilibré sur l'ensemble du circuit (je sais que ma led n'aura que 1,8 V et ma résistance 1,5v)
- L'intensité est constante tout au long du circuit à 1 mA et est limité par ma résistance de 1,5 kΩ
- On peut considéré que le composant (LED+Résistance) accepte du 3,3 v en entrée et à une résistance de 1,5 kΩ (l'intensité dépendra du contexte dans lequel on utilisera le composant)
- Si je mets deux fois ce composant en série, j'aurais donc besoin de 6,6v en entrée et j'aurai une résistance de 3kΩ
- Pour ce dernier montage, avec une alimentation de 12v, j'aurais 12-6,6 = 5,4v restant et donc devrait rajouter une (ou des) résistance de (R = U / I = 5,4 / 0.001 = 5,4 kΩ) pour ne pas tout faire cramer
Ai-je le bon cheminement de raisonnement (désolé si cela ressemble à ce que l'on a pu écrire précédemment, je veux m'assurer de bien tout comprendre).
Un vrai cours d'électronique ce topic ! Merci beaucoup !!!
Presque bon
Pourquoi veux-tu mettre autant de résistances qu'il y a de LED plus une dernière pour faire chuter l'excédent de tension d'alimentation ? Ces résistances sont toutes parcourues par le même courant, tu peux donc physiquement les regrouper dans une seule résistance physique, placée où tu veux dans le circuit, et dont la valeur sera la somme des valeurs de toutes les résistances calculées.
sur Internet, on trouve à peu de chose près tout ce que l'on cherche, à condition de savoir ce que l'on cherche. Essaye de trouver "loi des nœuds", "loi de Kirchoff", "loi des mailles", "théorème de Thévenin"
Bonne lecture.
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Sylvain