orchidoclaste a écrit : ↑mer. 18 avr. 2018 22:47
...si l'on veut s'affranchir de certaines variations, n'avons nous pas avantage à avoir 2 capteurs : un témoin et une mesure ? Ainsi certaines variations (de tension etc..) seraient effacées, non ? Le témoin mesurant juste une LED identique à celle de la mesure, mais non occultée par le tuyau de sortie...
Justement non, il ne faut pas ‘effacer’ cette notion de variation puisque c’est justement elle qui est censée servir de résultat de mesure avec la particularité de fournir toute une plage de valeurs proportionnelles à l’opacité du mélange en sortie.
Résumons :
Perso, je n’ai pas fait les grandes écoles de médecine, mais si je ramène le système de rinçage a quelque chose de simplifié, cela consiste à envoyer du sérum dans la vessie par un conduit pour diluer son contenu et l’excédent repart dans un autre conduit de vidange. Le contrôle d’évolution du rinçage se fait par l’interprétation de la clarté du liquide dans le conduit de vidange. C’est bien ça ?
Donc fondamentalement il ni y a que 3 variables. L’opacité du liquide en entrée (le sérum truc), l’opacité du liquide en sortie (un mélange d’urine, de sérum, de sang, de bière Kanterbrau ect ….) et une valeur théorique d’opacité de mélange de sortie très opaque (défini par exploitation de relevés préalables).
1 : Concernant l’opacité en entrée, c’est le produit de rinçage et son opacité ne change pas. Ce n’est donc pas une variable, mais une constante. Hormis pour des raisons d’étalonnage, il n’est pas nécessaire voir tout à fait inutile de mesurer cette valeur à chaque fois.
2 : En sortie, l’opacité (la couleur, la turbidité, l’odeur …) va changer au fil du rinçage et c’est bien ça que l’on doit mesurer. L’idée retenue, c’est de mesurer l’absorption de lumière par le fluide de sortie. En admettant qu’une source de lumière led et d’un récepteur matérialisé par une ldr puisse satisfaire, on aura comme résultat exploitable, la valeur de résistance (au sens électrique) qui va varier proportionnellement au niveau d’opacité (je n’ai pas dit linéairement …).
3 : La dernière valeur est forcément aussi une constante puisqu’étant théorique, elle ne peut pas être mesurée.
On est bien d’accord sur le principe ?
Dans ce cas, aucune utilité de multiplier les points de mesures et ça ne simplifierait rien du tout. Seule la mesure du fluide de sortie est utile. Les deux autres valeurs constantes n’étant que des bornes mini et maxi qui ont juste pour rôle de permettre de placer le curseur de la valeur mesurée.
Techniquement, Il faut bien comprendre qu’un nano-ordinateur quel qu’il soit ou n’importe quel autre système numérique ne sait pas ce qu’est une ldr et est totalement incapable de mesurer une résistance électrique. Il faut impérativement une interface qui va transformer la valeur ohmique de la lrd en quelque chose de compréhensible par l’ordinateur. Cette interface, c’est une boite noire et on se fout pour l’instant de savoir ce qu’il y aura dedans. On sait juste que c’est facilement réalisable sous réserve des valeurs retourné par la ldr en situation réelle (à chacun d’adapter le terme ‘facilement’ à la taille de son neurone chargé des projets électroniques …).
Quand on prévoit l’utilisation d’un capteur qui dispose d’un document technique (Datasheet), on peut quasiment fabriquer les interfaces et développer les programmes sans avoir le composant sous la main puisque l’on sait ce qu’il doit retourner comme valeur dans sa plage de condition d’utilisation. Ici, les valeurs du capteur sont inconnues, donc la première chose à faire, c’est de faire des mesures en situation réelle (ou simulée) pour avoir une référence de réflexion et d’expérimentation.