Bonjour Romuald,
Romuald a écrit :Projet sympa, mais attention ...
vouloir piloter une chaudière directement depuis les gpio du PI relève de la pure folie à mon avis (ne serait ce qu'en terme de sécurité).
En fait, j'ai réfléchi au niveau sécurité mais je ne vois pas trop ce qui peut arriver... L'avantage des granulés c'est que si un maillon de la chaîne vient à manquer, ça s'éteint. Sauf si ça prend feu (par exemple si le feu remonte dans le réservoir à granulés) mais actuellement c'est déjà le cas. Il y a normalement une alarme qui se déclenche dans ce cas... mais si on n'est pas là, ça change pas grand chose. Si on dort à l'étage en revanche c'est sans doute pas mal de se faire réveiller. Mais à la limite par sécurité, il suffirait de prévoir un système autonome (comme il en existe dans le commerce) de détecteur de chaleur (en plus des détecteurs de fumées déjà présent dans la maison).
Romuald a écrit :
La bonne idée serait plutôt de se donner la possibilité d'utiliser le pi pour piloter un étage de puissance intelligent et autonome qui serait lui securisé et capable de piloter seul la chaudière. Des relais directement sur les gpio du PI, ca ne marche que dans les rêves (on en fait tous). Pour avoir quelques chose de fiable, il faut passer par un isolement galvanique et une alimentation de relais qui ne provienne pas directement de la sortie elle meme (bon ca encore, c'est pas dur a faire).
ouai, je pense comprendre le problème. L'étage de puissance intelligent et autonome, là on est en pleine science-fiction vu mes compétences en électronique. Mais c'est vrai que ça serait top. Pour les relais sur les gpio, où peut se poser le problème de fiabilité (à part effectivement un relais qui charbonne) ? Quand on a besoin d'avoir un état on/off, la fiabilité n'a pas besoin d'être bien importante. A moins que ce soit les port GPIO en eux-mêmes qui ne sont pas fiables ???
Pour l'isolement galvanique, je comprends le risque. Par contre pas dur à faire, peut-être mais là, j'ai aucune idée pour réaliser un isolement galvanique ! Il me semble avoir lu qu'il existe une carte adaptée à ce genre de situation ? Je vais faire des recherches.
Romuald a écrit :
Un relais qui switch régulièrement toute les quelques secondes avec au bout une charge inductive (le moteur de la vis d'après ce que j'ai compris),il va fatiguer et peut être même charbonner et les cycles de maintenances risquent de se transformer en cycles de réparations et de façon beaucoup plus fréquente que prévue.
Oui, c'est bien le moteur et c'était bien mon inquiétude de départ pour ce point.
Romuald a écrit :
Pour ce genre d'application, on utilise des triacs ou des mosfets (qui eux aussi on intérêt a être galvaniquement isoler de la logique de commande).
J'y connais rien en triac ou mofset. Je vois a peu près le principe mais ça s'arrête là...
Romuald a écrit :
Pour les sortie a vitesse variable, oui, un signal pwm peut faire l'affaire, mais on peut aussi utiliser un dac (circuit de conversion digital/analogique). Dans les 2 cas, il faut de toutes façons un étage de puissance bien dimensionné derrière. Pour la récupération des températures et autres valeurs 'variables', c'est l'inverse. Il faut passer par un adc (analogic/digital converter). Le tout étant de bien convertir les valeurs rendues par les sondes et de savoir ou placer les curseurs de seuil de détection dans la logique. Forcement il faut préalablement adapter les sondes au niveaux d'entrés de l'adc. Bon j'ai vu que ca parlais de sonde 5 fils, donc ca peut être un transducteur et dans ce cas, c'est du gâteau .. normalement ...
ok pour les circuits de conversion digital / analogique. Là encore je vois le principe "en gros". C'est une bonne piste que je vais explorer. La sonde avec 5 fils c'est celle pour le niveau de granulé... et dans un premier temps je ne pense pas m'en occuper. Les autres sont sur 2 fils.
Romuald a écrit :
J'arrête la pour ne vous décourager, mais une chaudière c'est censée tourner h24 plusieurs mois dans l'année (même quand vous n'êtes pas la ou que vous dormez) donc faut pas prendre la chose à la légère et surtout pas vouloir mettre le pi au dessus de ses godasses. Autant pour un électronicien (et aussi un peu développeur) averti, ca peut être finger in the pif, mais pour un néophyte ...
Elle ne tourne jamais h24 même pas grand froid. On a heureusement une maison plutôt bien isolée et au pire du pire de l'hiver, en cas de présence à la maison elle tourne la journée en alternant des cycles de chauffe et des cycles d'économie (et d'ailleurs j'aurais aimé optimiser un peu cette partie), 2h au milieu de la nuit puis le matin 1h avant le réveil. Mais le programme du milieu de la nuit ne tourne pas si souvent.
Bon après ça ne change pas grand chose sur l'importance de la fiabilité de mon système... J'ai quand même peut-être effectivement sous-estimé la difficulté vu mon niveau en électronique. Je vais quand même continuer de creuser pour ma culture personnelle mais je garde en tête l'éventualité d'un échec
Romuald a écrit :
Aller, une petite suggestion pour me faire pardonner de tout le mal que viens de vous faire

:
Le pupitre est relié par 2 fils, ca c'est plutôt une bonne nouvelle, ca veut dire que tout l'étage de puissance est détachée et qu'il est parfaitement adapté (forcement, il a été j'imagine bien pensé par le constructeur). En se penchant un peu sur le pupitre et la carte de commande, il y a peut être moyen d'identifier le type de liaison, et en fonction étudier les possibilité d'analyse du protocole (perso, je commencerais par la).
Mouai... C'était mon idée de départ effectivement. Le pupitre doit contenir tous les paramètres de chauffe et la carte interroge le pupitre pour les connaître (ou un truc dans ce genre là). Mais mon manque de connaissance sur un bus pirate pour tomber éventuellement sur un protocole propriétaire m'a (trop ?) vite découragé dans cette piste. Mais je ne suis pas fermé à cette idée. Par contre je ne sais pas du tout comment trouver une piste concernant le type de liaison en regardant les cartes. J'imagine qu'il faut rechercher un composant en particulier ? Le pupitre et la carte sont facilement démontable. Est-ce que si je fais des photos que je poste ici ça permettrait d'en savoir plus ?
Romuald a écrit :
Ensuite, si l'idée de reconstruire l'étage de puissance persiste, ca me parait quasi indispensable d'étudier l'existant avant de commencer quoi que ce soit. Souvent la logique est inaccessible parce qu'embarquée dans des circuits propriétaires (et évidement japonais ...), mais c'est rarement le cas des étages de puissance (ce qui toutefois n'est pas impossible non plus).
Idem... Sur la carte, je vois des relais et plein de trucs dont j'ignore le rôle. Bien trop nul en électronique... Je ne vois pas ce que je pourrais apprendre en regardant le circuit... en tout cas seul.
Je m'étais mis en tête de reconstruire l'étage de puissance car je pouvais compenser une grande partie de mon ignorance en électronique par mes compétences en développement et ma connaissance du produit. Déjà à la base les poêles à granulés n'ont pas des fonctionnements très complexes je trouve. Mais c'est vrai que l'optimisation se fait avec des paramètres finalement plus ou moins précis. Là, pour tout avouer, c'est un poêle mixte granulés - bûches donc un brin plus complexe... encore que pas tant que ça. Mais j'ai bien étudié le produit en effectuant des recherches de docs ou carrément des tests dessus. Je connais bien les différents cycles et les différents paramètres des composants pour ces cycles ainsi que les seuils de déclenchement, autant d'un point de vue optimisation que sécurité.
Romuald a écrit :
A part ca, je salut votre clairvoyance d'esprit. En effet, si il y a un moment idéal pour se lancer dans ce genre de truc, c'est bien au début du printemps et je constate que vous avez pris en compte ce paramètre très important (un coup de bol peut être

)
Ha ha ! Oui et non. Je me donne du temps pour ce projet ! En fait, je ne pense pas qu'il sera réalisé avant l'hiver prochain. J'y ai pensé tout l'hiver mais effectivement, c'était pas trop le moment de couper le courant pour démonter des trucs. Là, ça l'est plus (encore que, on avait de la neige hier matin).